LE CORAIL DANS TOUS SES ETATS AU MUSÉE OCÉANOGRAPHIQUE DE MONACO

C’est au Musée océanographique de Monaco,  « Corail, un trésor à préserver » aux éditions Glénat, en partenariat avec l’Institut océanographique de Monaco, sous la direction de Denis Allemand, Professeur de biologie, Directeur du Centre Scientifique de Monaco (CSM), 

Robert Calcagno, Directeur général de l’Institut océanographique, Fondation Prince Albert Ier et la Maison des océans à Paris, Bernard Fautrier, conseiller spécial auprès de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco  pour les questions environnementales, que le lancement de ce livre s’est effectué.

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Hélas, les coraux sont aujourd’hui menacés. Ce livre richement illustré, offre un panorama des connaissances actuelles en compagnie de ceux qui, à travers le monde, œuvrent pour mieux comprendre ces joyaux, et s’engagent pour les préserver.

Les auteursBernard Fautrier – Robert Calcagno – Denis Allemand

En outre, il appréhende les solutions à mettre en place, afin d’assurer leur sauvegarde, primordiale pour l’équilibre de l’océan et la pérennité de notre planète. « C’est un écosystème en danger et il faut être attentif à son évolution, d’où l’idée de travaux menés par le Centre scientifique et de la médiation de l’Institut océanographique », souligne Bernard Fautrier.

Un ouvrage accessible et éducatif pour mieux connaître le corail et les dangers qui le menacent. Les coraux sont des animaux et non des plantes. Ces barrières naturelles assurent aussi la survie de centaines de millions de personnes, qu’elles nourrissent au quotidien et protègent des assauts de la mer.

Mais ces édifices grandioses sont très sensibles aux perturbations occasionnées par les activités de l’homme, à commencer par le changement climatique. « Ce n’est pas anodin, le danger est réel, on ne parle de la disparition des poissons clowns mais de vraies questions », confirme Robert Calcagno, même s’il garde un espoir moins pessimiste. « Il est essentiel aujourd’hui de créer des zones protégées pour la sauvegarde des coraux. Ils sont résilients et nous donnent des raisons d’espérer. »

Leur survie est aujourd’hui clairement menacée et l’un des symptômes n’est autre que leur blanchissement. Aussi, un atelier de bouturage pour la reproduction du corail se fait sur place au musée.

Cette méthode consiste à prélever des fragments de colonies de coraux, puis à les coller sur un petit support, et les suspendre à des fils de nylon. Les fragments sont ensuite positionnés dans des cuves répondant aux exigences biologiques de ces animaux : qualité d’eau irréprochable, intensité et spectre lumineux proches de la lumière du soleil, ou encore stabilité des paramètres physico-chimiques.

Cette expérience unique a depuis porté ses fruits. Les spécimens implantés à l’époque se sont multipliés, permettant de reconstituer dans les aquariums des écosystèmes coralliens vivants et colorés.

L’Aquarium du Musée a été le premier au monde à maintenir et à reproduire en captivité des coraux. 

Ces questions vont être relayées par la Principauté à l’occasion de grands rendez-vous des océans dans les prochains mois. D’ici là, le livre Corail, un trésor à préserver, sera disponible en librairie, ce mercredi.

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