Ce 28 mai, on apprenait le décès de Guy Bedos, survenu quelques jours après celui annoncé dimanche, de son ami, le parolier Jean-Loup Dabadie, qui a notamment écrit pour lui, le sketch « Bonne fête Paulette ».
A plusieurs reprises, l’humoriste s’était confié sur sa fin de vie. « Je ne vais pas m’attarder pendant vingt ans. Il faut vous habituer à ce que je disparaisse « . Le célèbre humoriste est décédé à l’âge de 85 ans , atteint de la maladie d’Alzheimer, a annoncé son fils Nicolas.
Connu pour ses sketchs et ses rôles dans les films « Un éléphant ça trompe énormément« , « Nous irons tous au Paradis« . Pied noir né à Alger, Guy Bedos s’est fait connaître grâce à des sketchs d’abord avec Sophie Daumier qu’il épouse, dont celui consacré à la « drague » qui les révèle au grand public au début des années 60. La consécration vient en 1968 sur scène à Bobino, puis des rôles sur grand écran, très souvent devant la caméra d’Yves Robert.
« Il était beau, il était drôle, il était libre et courageux. Comme je suis fier de t’avoir eu pour père. Embrasse (Pierre) Desproges et (Jean-Loup) Dabadie, vu que vous êtes tous au Paradis », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.
Une cérémonie religieuse est prévue le jeudi 4 juin à l’église Saint-Germain-des-Prés à Paris . « Il n’était pas très pote avec la religion mais très ému par les églises », disait Nicolas Bedos, qui aimait et admirait son père. Ensuite Guy Bedos partira vers la Haute-Corse, où le comédien humoriste a une concession au cimetière de Lumio en Balagne, en disant que c’était son « Algérie de rechange » où il a vécu jusqu’à ses seize ans. Il devrait être inhumé là-bas, à quelques kilomètres de son ami Michel Rocard, décédé en 2016, et enterré à Monticello.