Le Président italien, Giorgio Napolitano a démissionné mercredi, tirant sa révérence à 89 ans, après avoir été pendant près d’une décennie un garant de stabilité et lançant une course à la succession qui semble très ouverte.
Le Président de la République Italienne Giorgio Napolitano a conclu son mandat et l’Ambassade d’Italie en Principauté de Monaco, témoignant les sentiments de la communauté italienne de Monaco, remercie le Président, pour son mandat historique et exprime ses sentiments de vive et sincère reconnaissance.
Manifestant sa gratitude, l’Ambassadeur Antonio Morabito, a rappelé avec admiration, que le Président a octroyé son patronage à l’exposition « Lo Stile Italiano. Arte e Design« , organisée au Grimaldi Forum à l’occasion du 150e anniversaire de l’Unité de l’Italie, aux quatre éditions du «Mese della Cultura e della Lingua Italiana» et à la première édition du «Forum Internationale del Made in Italy»
L’assemblée des « grands électeurs » — députés, sénateurs et 58 représentants régionaux — chargés de désigner le prochain chef de l’Etat a été convoquée pour le 29 janvier à 15H00 (14H00 GMT), ont annoncé des députés.
M.Napolitano, élu en 2006 et très respecté dans le pays, avait été réélu en 2013, faute d’accord entre les partis sur un successeur, mais n’avait jamais fait mystère de son intention de quitter sa fonction, bien avant la fin du septennat en 2020 en raison de son grand âge et de sa santé.
Le chef de l’Etat, dont les pouvoirs sont limités en Italie, »l’acte de démission de sa charge », a annoncé la présidence, dans un bref communiqué.
La lettre de démission a été transmise au président du Sénat, Pietro Grasso, chargé d’assurer l’intérim.
Pour élire le président, une majorité des deux tiers des quelque 1.009 « grands électeurs » est requise, lors des trois premiers tours, puis la majorité simple, à partir du 4e tour.
Le Parti démocrate (PD) du chef du gouvernement, Matteo Renzi, dispose d’un minimum de 415 sénateurs et députés, auxquels s’ajoutent plusieurs dizaines d’alliés. Mais en 2013, plus d’une centaine de membres du PD avaient refusé de voter pour leur ancien chef, Romano Prodi.
Le Président du Conseil des Ministres Matteo Renzi, dans son discours au Parlement européen, à la fin du semestre, a déclaré : « nous allons dans la bonne direction», «l’Italie est prête à faire sa part » et que « «L’Europe n’ est pas une forteresse, mais un «espace ouvert», pas le conflit et la confrontation, mais le dialogue et la réunion ».