A l’occasion de la signature de la charte d’adhésion au cadre de référence pour la qualité environnementale de l’aménagement et de la construction dans la Plaine du Var, Christian Tordo, Président de l’Etablissement Public d’Aménagement de la Plaine du Var, aux côtés de Christophe Mirmand, Préfet des Alpes-Maritimes, Christian Estrosi, Député-maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Henri Revel, Vice Président du Conseil général, Maire de Saint-Laurent du Var, réunissait les 30 promoteurs et bailleurs sociaux signataires à la Villa Masséna à Nice (06) Alpes-Maritimes, ce 25 avril 2013.
Christian Tordo, Président de l’EPA Plaine du Var, a rappelé que l’Opération d’Intérêt National (OIN) Éco-Vallée est désormais entrée dans sa phase opérationnelle. Grâce aux architectes urbanistes sélectionnés, José Luis Matéo pour Grand Arénas et Christian Devillers pour Nice Méridia, les projets progressent rapidement. « Dans quelques semaines, ce sera l’heure de l’engagement des travaux », a-t-il souligné.
L’Établissement Public d’Aménagement est porteur d’un haut niveau d’exigence environnementale et de qualité urbaine et architecturale. Afin de promouvoir cette exigence sur les 10 000 hectares du territoire de l’OIN, il accompagne les différents intervenants vers l’éco-exemplarité.
Henri Revel, Vice-président du Conseil général et Maire de Saint-Laurent du Var, représentant Eric Ciotti, Président du Conseil général des Alpes-Maritimes, a souligné que ce cadre de référence s’inscrit pleinement dans les engagements pris par le Conseil général en faveur du développement durable dans son Plan climat territorial des Alpes-Maritimes. Il se positionne ainsi en complémentarité avec le Guide d’aménagement et d’urbanisme durable, établi en 2011 qui s’adressait aux élus et techniciens et ciblait en priorité l’intégration du développement durable dans les documents d’urbanisme.
Christian Estrosi, Député-maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, a réaffirmé sa volonté de faire du territoire de l’Éco-Vallée la référence en matière de développement durable :« Lorsque j’étais ministre de l’aménagement du territoire, j’ai proposé au gouvernement la création d’une Opération d’Intérêt National à Nice afin d’engager une nouvelle phase de notre développement et une plus grande visibilité de notre territoire à l’étranger. J’ai souhaité qu’elle soit dénommée Éco-Vallée afin de souligner à la fois ma volonté d’un nouveau départ économique et d’une approche éco-exemplaire de l’aménagement et de l’urbanisme qui doivent présider
à l’organisation des 10 000 hectares du périmètre concerné. Le cadre de référence pour la qualité environnementale de l’aménagement et de la construction dans l’Eco-Vallée que nous avons présenté, est un document particulièrement symbolique de cette ambition car il permet de concrétiser sur le terrain le haut niveau de nos objectifs d’éco-exemplarité.
Ce cadre va très probablement susciter une émulation entre les opérateurs privés, ce qui est d’ailleurs le but recherché puisque l’état d’esprit qui préside à ce document n’est pas la contrainte, mais la volonté partagée de fabriquer en commun un nouveau référentiel pour l’aménagement et la construction éco-exemplaire. »
Rappelant la mission du cadre de référence pour la qualité environnementale de l’aménagement et de la construction dans l’Eco-Vallée, Christophe Mirmand, Préfet des Alpes-Maritimes, a précisé : « C’est avant tout un référentiel de travail et la concrétisation de la volonté d’excellence environnementale qui s’imposent et qui précèdent l’éclosion de tout projet dans la Plaine du Var.
Le cadre de référence pour la qualité environnementale est aussi une réponse, une réponse à ceux qui souhaitent que la Plaine du Var soit préservée d’une urbanisation excessive, une réponse à ceux qui entendent à juste titre que le respect des zones protégées soit assuré, une réponse enfin à ceux qui estiment que la protection de l’environnement n’est pas incompatible avec un développement économique et urbain harmonieux.»
Insistant sur le rôle des différents acteurs publics et privés et leur responsabilité environnementale sur le territoire, le Préfet a poursuivi : « Il appartient à tous les acteurs de l’aménagement de la Plaine du Var d’être conscients de la responsabilité environnementale qui s’impose à nous : le cadre de référence pour la qualité environnementale en est aujourd’hui la traduction idéale.
Je souhaite que le suivi et l’évaluation qui sera faite ultérieurement de ce dispositif, nous confirment que la volonté commune qui nous anime, porte ses fruits et que nous avons réussi le pari de l’aménagement durable au bord de la Méditerranée. »