A L’OPÉRA DE NICE ON CÉLÈBRE L’ANNÉE FRANCE-RUSSIE AVEC STRAVINSKY ET RIMSKI-KORSAKOV

Pour célébrer comme il se doit l’année France-Russie, Günter Neuhold et l’Orchestre Philharmonique de Nice vous invitent à explorer deux jalons majeurs de l’histoire de la musique russe, mettant en lumière la filiation entre Rimski-Korsakov, le génial précurseur, et le plus brillant de ses héritiers, Stravinsky.

Rimski-Korsakov, Maître de l’Orchestre

Le premier de ces deux chefs-d’œuvre nous vient de l’une des personnalités les plus influentes de la vie musicale russe du XIX e siècle : Nikolaï Rimski-Korsakov (1844-1908). A la fois compositeur, professeur au Conservatoire de Saint-Pétersbourg et chef d’orchestre, c’est lui qui dirigea le Festival de musique russe à l’Exposition universelle de Paris en 1889, qui devait lancer l’incroyable russo manie occidentale.
Orchestrateur de génie, il savait faire naître de l’orchestre des sonorités inouïes, voluptueuses et caressantes, brillantes ou crues, d’une efficacité et d’une vérité dramaturgiques toujours sidérantes.

Igor Strasinsky –  L’enfant Prodige

Remarqué en 1909 par l’imprésario Serge Diaghilev, Igor Stravinsky (1882-1971) reçoit aussitôt la commande d’une musique de ballet pour la troupe des Ballets russes. Même s’il est encore influencé par Rimski-Korsakov (son professeur particulier), même s’il a dû suivre pas à pas les recommandations du chorégraphe Fokine (qui créera le rôle d’Ivan Tsarévitch face à l’Oiseau de Tamara KarsaviTana), Stravinsky fait ici d’emblée entendre tout ce qui sera sa marque de fabrique dans les années à venir : audaces rythmiques inouïes avec une attention toute particulière portée aux valeurs impaires ou irrégulières, aux contretemps et aux syncopes, richesse des textures orchestrales, harmonies nouvelles et chatoyantes. Son sens du timing, si important pour une œuvre scénique, a même de quoi surprendre pour un premier essai : récusant le vieux ballet à numéros, Stravinsky inaugure l’ère des ballets
« durchkomponiert », où la musique avance tel un flot continu.

 

Orchestre Philharmonique de Nice – Violon solo Vera Novakova, Direction musicale Günter Neuhold.

Prix des places : 10 à 31 €
Réservations sur www.opera-nice.fr

 

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