Le Prix Littéraire Jacques Audiberti a été fondé par la ville d’Antibes (06) afin de récompenser une œuvre inspirée, totalement ou en partie, fidèle à la culture méditerranéenne, et comportant une résonance avec l’œuvre de Jacques Audiberti.

Jacques Audiberti est un écrivain, poète et dramaturge français, né le 5 mars 1899 à Antibes (06) Alpes-Maritimes. En 1914, il commence à faire paraître poèmes et chroniques au Réveil d’Antibes. En 1930, il publie, à compte d’auteur, son premier recueil de poésie, ‘l’Empire de la Trappe, suivi de Race des hommes (1937), qui reçoit le Prix de poésie de l’Académie Mallarmé, Des tonnes de semence (1941) et Toujours (1943). Le Grand prix national des lettres du Ministère de la Culture lui est attribué pour l’ensemble de son œuvre en 1964, ainsi que le Prix des critiques.,
Le Grand prix national des lettres du Ministère de la Culture lui est attribué pour l’ensemble de son œuvre en 1964, ainsi que le Prix des critiques.
Il est décerné chaque année par un jury d’auteurs et de professionnels du milieu culturel et littéraire, présidé par Didier Van Cauweleart, en présence de Jean Léonetti, Maire d’Antibes, Juan-les-Pins, Président de la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis, Didier Van Cauwelaert, Président du jury, écrivain, Simone Torres Forêt-Dodelin, Adjointe au Maire
déléguée à la Culture, Marie-Louise Audiberti, autrice, essayiste, traductrice et critique littéraire, Pierre Joannon, écrivain, historien et diplomate franco-irlandais, Vénus Khoury-Ghata, autrice, Aurélie de Gubernatis, autrice, Étienne de Montety, écrivain et journaliste, Christian Authier, romancier, essayiste et journaliste français.
Aussi, il a été attribué le 20 octobre 2024 à Jean–Marie Rouart, pour l’ensemble de son œuvre » La maîtresse italienne » à la mythique villa Eilenroc, Cap d’Antibes.
Jean-Marie Rouart est né à Neuilly-sur-Seine le 8 avril 1943 dans une famille d’artistes peintres. Membre de l’Académie française, Jean-Marie Rouart est élu en 1997 au fauteuil 26. Il est officier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite.
Il a publié son premier roman La Fuite en Pologne en 1974. Viennent ensuite La Blessure de Georges Aslo en 1975, Les Feux du pouvoir, prix Interallié en 1977. Après Le Mythomane, en 1980, il obtient le prix Renaudot avec son roman Avant-guerre, en 1983.
écrit l’essai « Omar, la construction d’un coupable », dans lequel il « défend un innocent » et condamne le « complot judiciaire » qui a abouti à la condamnation d’Omar Raddad pour le meurtre de Ghislaine Marchal à Mougins, (06) Alpes-Maritimes.
En parallèle de ses livres, Jean-Marie Rouart est journaliste et passe par le Magazine littéraire, le Figaro ou encore Paris Match.
Le 18 décembre 1997, il est élu à l’Académie française au 26e fauteuil. Son dernier roman, « La maîtresse italienne », est sorti en janvier dernier aux éditions Gallimard.
Belle, jeune, légère, la comtesse Miniaci est au cœur d’une énigme historique de première grandeur. Quel fut son rôle dans l’évasion épique de Napoléon àl’Ile d’Elbe? Seule certitude, sans la comtesse Miniaci, la formidable épopée des Cent Jours, l’invasion d’un pays par une seul homme, n’eût pas été possible.
Comment expliquez-vous la fascination persistante pour Napoléon 1er?. » Selon moi, la clé de la légende napoléonienne, c’est la possibilité d’identification. Il est très rare qu’on puisse s’identifier à un grand homme, parce qu’on le voit commen une statue. Ce qu’il y a extraordinaire chez Napoléon, c’est ce mélange de faiblesse sentimentale et de génie politique.
Comme je l’ai déjà écrit, Napoléon m’avait sauvé la vie à dix-huit ans, quand j’ai traversé une période difficile, entre tentation de suicide et poids des échecs scolaires et sentimentaux. En lisant le Mémorial de Sainte-Hélène, j’ai réalisé que ce génie avait connu les mêmes malheurs que les miens, et il m’a soudain paru très présent. Plus tard, j’ai découvert que nombre d’écrivains, tels Dostoïevski ou Stendhal, ont vécu en regardant Napoléon certes comme un grand homme, mais plus encore comme un professeur de vie.