La Fondation Prince Albert II de Monaco et l’Institut océanographique ont rendu dernièrement, les premières conclusions d’une étude inédite menée sur les populations d’hippocampes dans les eaux monégasques.
Les hippocampes de la Principauté, dont l’espèce est menacée, peuvent compter sur le soutien princier.
Quatre mâles, contenus dans un bocal en verre, ont été remis aux plongeurs par S.A.S. le Prince Albert II de Monaco. Sept jeunes hippocampes nés à l’aquarium de Monaco ont été libérés en mer, alors que les populations d’hippocampes décroissent en Méditerranée.
A l’occasion d’un point presse, Olivier Wenden, Vice-président et administrateur délégué de la Fondation Prince Albert II de Monaco a déclaré « La Fondation Prince Albert II de Monaco est heureuse d’avoir réuni les acteurs locaux autour de ce projet de conservation d’une espèce emblématique de Méditerranée, encore très peu étudiée. Nous nous réjouissons qu’exigence scientifique et sciences participatives soient au cœur de cette étude de référence sur les hippocampes ».
Parmi les actions menées, des juvéniles ont été élevés au Centre Monégasque de Soins des Espèces Marines (CMSEM), suite à l’expulsion d’un mâle gravide ayant été prélevé en mer. Ce résultat positif a ainsi permis de confirmer qu’il était possible d’accompagner, dans les meilleures conditions, la naissance de jeunes hippocampes. Avant de procéder à leur remise en mer, le niveau de diversité génétique de ces 7 individus a dû être déterminé, afin de garantir que cela ne viendrait pas perturber la diversité génétique de la population receveuse.
Après une plongée à 20 mètres de profondeur, les hippocampes ont été transférés au sein d’un filet qui avait été préalablement installé. Ils y ont passé la nuit afin de s’acclimater à ce nouvel environnement, et ont été relâchés dès le lendemain. Les étapes du protocole ayant été validées, les 7 juvéniles ont été réintroduits en mer sur des zones séparées, afin d’éviter qu’ils ne se reproduisent entre eux.