A 3 heures du matin, dimanche 31 octobre 2021, il faudra reculer sa montre à 2 heures. En vigueur depuis cinquante ans, le changement d’heure est impopulaire. L’Union européenne cherche à le supprimer depuis plusieurs années, mais sans succès.
31 octobre, passage à l’heure d’hiver.
Si nous allons gagner une heure de sommeil en plus, cet appréciable bonus nous permettant de profiter un peu plus longtemps de notre oreiller, n’est en réalité pas si bon pour préserver la qualité de notre repos.
Car cette transition n’est pas sans répercussions sur l’organisme. Régi par notre horloge interne et nos hormones (la mélatonine), notre cycle de sommeil repose sur une délicate mécanique qu’un rien suffit à bouleverser. Même une nuit avec un temps d’endormissement différent de l’ordinaire, peut ainsi entraîner des troubles du sommeil, notamment chez les jeunes et les aînés. Stress, difficultés de concentration, irritabilité, fatigue, basse de l’immunité, augmentation du risque de diabète et même hypertension artérielle sont quelques uns des effets néfastes d’un mauvais sommeil ou d’un manque de sommeil chronique.