Lors d’une réunion publique ce 28 mars 2012, en face de la Promenade des Anglais, au théâtre de Verdure de Nice (06) Alpes-Maritimes, devant plus de 2300 personnes, François Hollande avertissait qu’il n’était » pas là » pour exprimer une colère, mais » pour gagner « .
Alors qu’Arnaud Montebourg, son « représentant spécial de campagne », est monté à la tribune pour dénoncer la « crise de la mondialisation », François Hollande a dénoncé la « crise de la finance, du libéralisme, d’un capitalisme débridé« .
Pendant près d’une heure, François Hollande a tenté de « remettre les choses à leur place ». « J’ai parfois l’impression que le président-candidat veut occulter tout ce qu’il a fait pendant ces cinq dernières années. Comme s’il n’avait pas de bilan. Parfois, j’ai l’impression qu’il veut me faire passer pour le président sortant. Ne tombons pas dans le piège! N’oublions pas que nous sortons du quinquennat de l’échec. »