Après la découverte de viande de cheval (février 2013), dans des plats étiquetés comme étant à base de bœuf, plusieurs produits ont été retirés de la vente, notamment au Royaume-Uni, en Suède et en France. Il s’agirait d’une fraude intervenue à un stade de la distribution (traders, distributeurs, sous traitants, abattoirs etc.) impliquant 7 Etats Membres différents (Chypre, Roumanie, France, Suède, Royaume-Uni, Pays-Bas, et Luxembourg), .
Suite à cette affaire Gaston Franco a immédiatement saisi la Commission Européenne par le biais d’une question écrite :
« Afin de rétablir la confiance des consommateurs dans l’étiquetage et la qualité des produits et afin d’éviter les fraudes, la Commission prévoit-elle de prendre des mesures visant à renforcer les contrôles ad hoc effectués dans l’alimentation et plus particulièrement dans la filière « viande » s’agissant de la production européenne mais aussi de nos importations ? »
Certes, des règles strictes en matière de traçabilité et d’étiquetage existent dans l’Union Européenne. Pourtant, certains produits peuvent échapper à ces règles et au contrôle de l’Union, y compris les produits importés de pays tiers.
En tant que Membre de la Commission sur la Sécurité Alimentaire du Parlement européen, Gaston Franco rappelle les conséquences de l’absence d’un système de contrôle efficace :
« Les consommateurs sont induits en erreur et l’industrie subit les conséquences économiques d’une perte de confiance des acheteurs ». En outre, « les acteurs de la filière qui respectent les règles se retrouvent pénalisés face à ceux qui ne les respectent pas ».
Les Etats Membres concernés par ce dossier et notamment la France ont déjà mis en place des mesures d’urgence, ce dont se félicite Gaston FRANCO. Une réunion des ministres et de la Commission Européenne est par ailleurs prévue, ce mercredi, pour discuter d’éventuelles mesures à prendre au niveau de l’Union européenne.
Pour le Député européen, c’est bien une réponse européenne coordonnée qui doit être apportée à ce problème d’étiquetage et de contrôle de la filière « agroalimentaire » et « viande ».