Point d’orgue de la saison d’hiver à l’hippodrome de la Côte d’Azur, ce dimanche 10 mars 2013, où s’est couru en trot attelé, le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d’Azur, l’épreuve mythique incontournable de légende, de prestige de très haut niveau, dont l’histoire retient
que le maître Ourasi ne put égaler, avec ses quatre victoires à la fin des années 1980, les cinq succès de Une de Mai de 1968 à 1973. Les champions, Roquépine, Eléazar, Idéal du Gazeau, Lurabo, Moni Maker ou encore Varenne, figurent également à son palmarès. La course de prestige par excellence.
Il fait partie des plus grands à élever sa notoriété au rang mondial. Les meilleurs trotteurs du moment et les plus rapides se sont affrontés sur la distance du mile dans une épreuve de vitesse pure et fait partie du circuit international de vitesse.
Couru pour la première fois en 1958, le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d’Azur, est auréolé d’un prestige qui provient de la qualité des chevaux et constitue un événement majeur du monde hippique à l’Hippodrome de la Côte d’Azur, au niveau des plus grands et à élever sa notoriété au rang mondial.
L’épreuve est inscrite en deuxième course du circuit, juste derrière le Prix de France à Vincennes (94300) Val-de-Marne) proche de Paris, où 200.000 € d’allocations ont été alloués par la Société d’Encouragement du Cheval français,
dont 100 000 € au vainqueur. Le record de vitesse d’Europe est toujours détenu à Cagnes-sur-Mer.
Mais avant, un spectacle était proposé, un show équestre, véritable star internationale, » Lorenzo Action & Émotion » avec ses 16 chevaux nous a offert une démonstration époustouflante,
mariant voltige, dressage et acrobatie, le tout sans rennes ni brides, avec des sauts impressionnants, moment exceptionnel entre les courses ! Il a séduit des hôtes aussi prestigieux que la Reine Elisabeth II d’Angleterre, le Sultan de Malaisie, le roi Mohamed VI, la princesse de Jordanie …
L’homme qui murmurait à l’oreille de ses chevaux Camarguais !
La course de prestige par excellence, dans la sixième course, où des milliers de spectateurs ont assisté à cet évènement phare pour admirer les champions.
Au départ, 14 concurrents ont donné le meilleur d’eux-mêmes sur un parcours de vitesse de 1.609 mètres à l’autostart. L’épreuve internationale a d’ailleurs vu triompher les plus grands cracks du trot.
Et le spectacle était encore plus au rendez-vous. C’est le beau Timoko, drivé par Jos Verbeeck qui est arrivé premier au palmarès, à l’allure très calme en 1’10,1,
malgré la course très rythmée, ce superbe cheval a triomphé (après le forfait de Nesta Effe) et à la faute du favori Main Wise As. Ils sont tous là, avec leurs écharpes bleues, criant le nom de « Timoko, Timoko, bravo ! « .
The Best Madrik a pris la deuxième place, drivé par J.E.Dubois, tandis que Rêve de Beylev était troisième, drivé par E.Raffin.
Notons que le livre « Ourasi , le Roman vrai », une belle histoire, celle d’un cheval et d’un homme, retrace la carrière prodigieuse d’Ourasi, ce Pégase de feu, qui a tant soulevé l’enthousiasme des foules, laissant dans la mémoire des turfistes, d’inoubliables images – éditions Divona, écrit par Etienne de Montpezat, a été proposé au public.