La 21ème édition du Prix du Producteur Français de Télévision dont la cérémonie s’est tenue le 15 décembre 2014, au Théâtre Mogador à Paris, (75) a décerné les Prix du producteur français de télévision à STUDIO HARI dans la catégorie Animation, COCOTTES MINUTE PRODUCTIONS dans la catégorie Documentaire, Jérôme Duc-Maugé et Clara Vuillermoz, et IMAGE & COMPAGNIE, dans la catégorie Fiction. Le Syndicat des Producteurs Indépendants, (SPI) félicite très chaleureusement, au nom des 400 entreprises qu’il regroupe.
Ont également été remis les Prix Export de TV France International. Plus de 1000 professionnels ont assisté à la soirée et ont pu apprécier lors de la cérémonie de remise des prix, la participation exceptionnelle du pianiste compositeur Jean-François Zygel.
Pour cette 21ème édition, le jury était présidé par la scénariste Anne Landois, qui a notamment rendu hommage au producteur Denis Poncet, décédé vendredi dernier.dont les choix éditoriaux, la diversité et la qualité des productions viennent d’être récompensés par le Prix du PRODUCTEUR DE DOCUMENTAIRE 2014, pour « Les Rebelles du Foot » réalisé par Gilles Perez et Gilles Rof, produit par 13 PRODUCTIONS, avec la participation d’Eric Cantona, ARTE France, récompensé par LE PRIX À L’EXPORT DU DOCUMENTAIRE 2014.
Il remercie également pour la richesse et la qualité de leur travail. Bonne Pioche Télévision, Compagnie des Phares et Balises, Gédéon Programmes, La Compagnie des Taxis-Brousse, tous nominés à la 21ème édition du Prix du Producteur de Télévision. Le prix Louis-Delluc récompense le meilleur film français de l’année et est attribué par un jury composé d’une vingtaine de critiques et personnalités, sous la houlette de Gilles Jacob, qui a présidé jusqu’à cette année le Festival de Cannes.
Prix Louis Delluc 2014 : CG CINEMA (Charles Gillibert) pour « Sils Maria » d’Olivier Assayas. Sils Maria succède à La Vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche, désigné l’an dernier prix Louis-Delluc, après son sacre à Cannes.
La production audiovisuelle et cinématographique française, s’illustre par une constante recherche de renouveau des approches artistiques, d’exigence, de pluralité des regards. Elle s’appuie sur un indispensable vivier de talents présents sur tout le territoire.
Or, ce vivier est aujourd’hui menacé. Le SPI souhaite alerter des conséquences désastreuses d’ores et déjà observées et attendues, de la baisse des dotations de l’Etat aux collectivités territoriales, en particulier à l’égard de la création documentaire. Ces coupes budgétaires mettent en danger le dynamisme et la structuration des entreprises de production dont certaines, établies dans les différents territoires depuis de nombreuses années, sont talentueuses et vecteurs d’activité à haute valeur ajoutée.