Ferrare est une magnifique ville d’Art italienne située dans la région en Emilie-Romagne, au nord-est de Bologne, au cœur de la plaine du Pô di Volano, et compte parmi les joyaux de l’Italie du Nord.
Cette famille d’Este (Estense en italien) était originaire de la ville qui porte ce nom. Au IXe siècle, Azzo VI conquit Ferrare, ville que les Este ne quittèrent qu’à la toute fin du XVIIIe siècle. Entre temps, ils gérèrent leur région et développèrent les arts, notamment grâce à
Lucrèce Borgia, l’immorale qu’on dépeint, elle-même étant plutôt une intellectuelle humaniste. La famille Este entretenait une cour puissante, comptant de nombreux artistes.
Pour autant, la situation n’était pas idyllique à Este, où de violents troubles agitèrent la ville et la famille Este se sentit menacée dans son palais ducal.
Le château d Este est entouré de larges douves. C’est un édifice en brique de forme carrée, chaque angle étant renforcé par une tour elle-même carrée. Il disposait à l’origine de 4 entrées avec ponts levis.
Si elle a connu son âge d’or durant la Renaissance, elle n’a cessé depuis d’inspirer les artistes. À moins de 30 minutes de train de Bologne, c’est une escapade à ne pas manquer.
Sublime ville au centre médiéval, elle se hisse au statut de patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1995. Première ville moderne, l’une des plus importantes seigneuries, foyer de la Renaissance italienne, l’une des capitales européennes de la culture, de l’art, de la politique et de la gastronomie attirant de nombreux artistes.
Après la dévolution de la ville au pape, une succession de cardinaux s’installe dans le château. En définitive, ils y resteront jusqu’à l’unification de l’Italie.
Des rues suggestives comme la Via delle Volte, les places centrales, et la Cathédrale construite à partir du XIIe siècle fascine les visiteurs par sa façade exceptionnelle et, superbe portail représentant Saint Georges à cheval terrassant le dragon.
Un parfait mélange de style architectural gothique et romane, récemment rouverte, après de nombreuses années de restauration.
A l’intérieur, on peut trouver un musée comprenant des sculptures, des peintures, des tapisseries, des panneaux anciens de l‘Organo et des panneaux du XIIe siècle de la Porta dei Mesi de la Cathédrale.
Sur la voûte du chœur, on aperçoit tout de même un vibrant Jugement Dernier du Bastianino, que l’on dit inspiré de celui de Michel-Ange dans la chapelle Sixtine.
Juste en face, le Palazzo Comunale offre de beaux éléments d’architecture comme cet escalier extérieur Renaissance, côté piazza del Municipio.
Ville modelè en matière de cohabitation des piétons et des cyclistes. Ce « miracle italien » de cohabitation s’explique. Les cyclistes roulent – à Ferrare et généralement dans les ZTL en Italie – à une vitesse modérée. Oui, oui ! D’ailleurs, les vélos n’ont qu’une vitesse…
La part modale des cyclistes est la plus élevée d’Italie avec 27%. En tant piétons ou cyclistes, on ne voit pas toujours quand on passe de la ZTL à 30 km/h à la zone piétonne, seule différence, les véhicules motorisés sont interdits dans la zone piétonne.
La façade occidentale est en marbre rose et blanc, derrière la porte, des lions protecteurs.
Le Palais des Diamants, ses façades sont sculptées en forme de losanges dans 8500 blocs de marbre, que l’on doit à Biagio Rossetti, il se trouve, à 500m du château pour y découvrir expositions et musées. L’université date de 1391, Nicolas Copernic y étudia et les poètes du Quattrocento et du Cinquecento y avaient leurs habitudes.
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Détente pour le célèbre Palio de Saint-Georges (en italien : palio di Ferrara) est une course de chevaux qui a lieu sur la place Ariostea au printemps. Officialisé en 1279, il est considéré comme le palio le plus ancien au monde, où les chevaux sont montés à cru.
Une promenade à vélo sur les remparts, lieu de détente pour les Ferrarais.
“Ville du vélo” par excellence étroitement liée à la culture des deux roues, l’un des plus fascinants parcours des remparts entourant le centre historique : neuf kilomètres
pratiquement ininterrompus sur ce qui était l’un des plus imposants systèmes de défense du Moyen-âge et de la Renaissance.
Pause déjeuner
Visite du Salon des Mois du Palais Schifanoia, ornée d’un cycle de fresques magnifiques représente un calendrier zodiacal, où douze divinités planétaires président aux douze mois de l’année, et aux travaux agricoles qui leur sont associés.
Les paysages du Salon des Mois du Palais Schifanoia, sont exécutés à la demande de Borso d’Este, par les meilleurs peintres de l’école de Ferrare vers 1470,
l’un des lieux le plus significatifs de l’art de la Renaissance lié à l’histoire des Este.
La conception globale de la voie navigable de Ferrare traverse les plaines comprenant le territoire de 8 communes, et arrive jusqu’à la mer, dans un quartier de riches traditions culturelles et de grande beauté naturelle.
Sur le territoire de Mantoue, l’eau, comme on dit, est la vie. En effet, l’agriculture doit son développement et sa propre spécialisation à l’abondance de l’eau. Mérite également un détour l’ex-Église de San Domenico qui abrite aujourd’hui la Pinacothèque communale.
Ici, c’est tout un monde à découvrir: flore et faune sont d’une beauté insoupçonnée, hérons, aigrettes, oies sauvages, et procure une sensation de plaisir et de douceur.
Avec la Chambre de Commerce Italienne de Nice Sophia Antipolis Côted’Azur, fondée en 1997, reconnue par le Gouvernement Italien et par l’État Français, où elle fédère des entreprises italiennes, françaises et monégasques, plaçant la Chambre italienne au cœur d’un vaste réseau international, essentiel pour le développement de projets transnationaux..
Édition du guide intitulé » Visitez l’Italie » publié par la Chambre de Commerce Italienne
www.visitezitalie.fr
info@ccinice.org
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Ce cycle constitue le seul document figuratif important de cette époque à Ferrare. Il offre le témoignage d’un monde figuratif qui franchit, avec un certain retard, le pas séparant la culture courtoise de la culture de la perspective.
proposent une transposition picturale de la littérature encomiastique qui fleurit à Ferrare dans le dernier quart du XVe siècle.
Schifanoia doit sa renommée au marquis puis au duc Borso qui modèlera le bâtiment à son image et selon ses airs. Le magnifique Salon des Mois, dont la décoration a été demandée par le prince d’Este aux alentours de 1469 pour célébrer son action gouvernementale, est l’élément le plus marquant de son intervention. Un mélange de savoir antique, d’astrologie et de pragmatisme politique que l’on doit à Pellegrino Prisciani, astrologue et bibliothécaire de cour, pour mettre l’accent sur l’âge d’or que vécut la ville au cours de vingt années de pouvoir de Borso, de 1450 à 1471. Une entreprise collective où domine le génie pictural de Francesco del Cossa parmi d’autres maîtres, et notamment le très jeune Ercole de’ Roberti.
