La grande rétrospective consacrée à Edward Hopper au Grand Palais fait rêver longtemps et si bien. On insiste sur le grand bonheur de retrouver là un ensemble parfait de ses toiles en moyen format, influencées au départ par un Vuillard post-impressionniste qui s’affirment ensuite à partir de paysages captant l’Amérique rurale et s’embellissent dans les années 40 avec des scènes d’intérieur intimes et quasi métaphysiques.
Femmes rêveuses à la fenêtre, nu flamboyant, scène de cinéma au bord de l’angoisse… Tout y est : l’art du cadrage, le sens de la narration fictive et une grande complexité des couleurs suaves. Hopper est décidément un maître…
L’Exposition est prolongée jusqu’au 3 février. Et du 1er au 3 février 2013, elle sera ouverte jours et nuits, soit 62h d’ouverture sans interruption !