Le Nouvel An Chinois, ou la Fête du Printemps, a été fêté, au Musée Océanographique de Monaco, ce 19 février 2015, en la présence de Robert Calcagno, directeur de l’Institut océanographique, Fondation Albert Ier, Prince de Monaco, Michel Roger, ministre d’État, Laurent Nouvion, président du Conseil national
Le milliardaire Victor Hwang, président de Parkview Art Attraction, mécène de l’exposition et patron d’un empire immobilier, avait mis les petits plats dans les grands, pour célébrer sa collaboration avec l’institution monégasque.
Au programme : défilés, feux de Bengale, danses de lions, explosion de pétards, lanternes rouges… Monaco regorge d’idées pour fêter cet événement, placé cette année sous le signe de la chèvre de bois.
Du choix du commissaire aux ouvriers chinois, venus de Pékin pour installer l’exposition, jusqu’aux cuisiniers qui les ont accompagné pour les nourrir, tout a été géré par la famille Hwang.
«Nous avons déjà beaucoup de relations avec la Chine sur le plan culturel. Nous développons l’aspect économique et environnental», se félicite l’ambassadrice de Monaco en Chine, Catherine Fautrier.
Le Nouvel An Chinois, ou la Fête du Printemps, est la fête la plus importante pour les Chinois de Chine et du monde entier. Cette tradition remonte à l’antiquité et son origine est liée aux cycles de la production agricole.
Il s’agit du premier jour du premier mois du calendrier lunaire. Cette année, le Nouvel An Chinois tombe le 19 février. C’est le début de la Fête du Printemps qui se déroule sur quinze jours et s’achève avec la Fête des lanternes. Le cheval laisse la place à la chèvre (—r yáng), huitième signe du zodiaque chinois.
Chaque animal est associé à une année et à un ensemble de traits de caractère. Traditionnellement, la chèvre est représentée comme étant libre, créative, émancipée et artiste.
Parmi quelques chèvres célèbres, citons : Mick Jagger, Catherine Deneuve, Bruce Willis, Robert de Niro, Kurt Cobain ou George Harrison.
«La famille Hwang, installée à Monaco, était à la recherche d’un engagement généreux pour la protection de la planète, explique Robert Calcagno, je leur ai parlé de la problématique du requin et de la volonté de notre musée d’associer art et science.
Ils ont créé une fondation, Parkview Arts Action, et ont organisé cette première exposition.»