
Lundi 12 juillet
Déjà passée à plusieurs reprises dans la région, Catherine Ringer inaugurera, avec toujours des prestations scéniques de haut vol, où elle donnera une fois encore, un nouveau souffle à l’héritage des Rita Mitsouko, riche de sept albums toujours aussi emballants.
Les Gogo Penguin, eux, n’ont pas encore la même longévité. Mais en l’espace de huit ans, ces gaillards de Manchester ont su se créer une place à part sur la planète jazz en multipliant les expérimentations, portés par des influences rock, minimaliste ou techno.
En portant encore le regard sur la Grande-Bretagne, on pourra découvrir le trio du pianiste Christian Sands. à trente-deux ans, où il affiche un étonnant mélange de sérénité et de puissance.
Une valeur sûre. Tous devant Thomas Dutronc, qui a décidé de reprendre des standards de la chanson française (La Vie en rose, C’est si bon, Les Feuilles mortes, etc.) ayant traversé l’Atlantique grâce à Frank Sinatra, Nat King Cole ou encore Nina Simone.
Franco-Américaine, Cécile McLorin Salvant est autant à son aise des deux côtés de l’océan. Après avoir conquis le prestigieux prix Thelonious Monk, la chanteuse compte déjà trois Grammy Awards à son actif. Accompagnée par le pianiste Sullivan Fortner, elle devrait faire sensation.

Le saxophoniste Stefano Di Battista, entourée d’une escouade de choc (André Ceccarelli à la batterie, Fred Nardin au piano, Daniele Sorrentino à la contrebasse). Ensemble, ils se plongeront dans l’immense répertoire d’Ennio Morricone, disparu l’an dernier.
Perle du Buena Vista Social Club, Roberto Fonseca sera au cœur d’un projet très alléchant. Le pianiste cubain côtoiera l’Orchestre symphonique de Nice et le Nice Jazz Orchestra, sous la direction de Pierre Bertrand. Avec tout ce beau monde sur scène, la chanteuse Omara Portuondo et la rappeuse Danay Suarez. Humaniste dans l’âme et lauréate de quatre Grammy, la Béninoise Angélique Kidjo aura pour sa part l’occasion de présenter les
morceaux de son dernier album, Mother Nature. Une occasion de prouver une nouvelle fois qu’elle est aussi à l’aise avec la pop qu’avec le jazz.
Très prolifique et généreux en live, le pianiste Brad Mehldau se présentera avec son trio (Larry Grenadier à la basse, Jeff Ballard à la batterie) pour un moment de pure intimité.
Place à d’autres voix incroyables, que l’on a pris l’habitude d’entendre sur les ondes ou à l’occasion de leurs fréquentes apparitions dans le coin. L’Israélien Asaf Avidan se présentera avec une poignée de nouvelles chansons, à savourer avec ses plus grands succès. Même recette avec la gracieuse Ayo, qui avait sorti un bel album intitulé Royal l’an dernier.
Même recette avec la gracieuse Ayo, qui avait sorti un bel album intitulé Royal l’an dernier.
Avant eux, le saxophoniste Branford Marsalis devrait élégamment ouvrir la voie.
Samedi 17 juillet
Pour la soirée de clôture, encore et toujours de l’éclectisme. Autre habitué de la Côte d’Azur, Kyle Eastwood, contrebassiste et bassiste, se plongera dans une ambiance septième art, avec les thèmes tirés de son album Cinematic.
Aux côtés de son groupe, on retrouvera le chanteur Hugh Coltman.
Du côté de l’Amazing Keystone Big Band, on jouera plus que jamais la carte du collectif, avec la présence de Hugh Coltman, China Moses et Anne Sila. Dans un tout autre registre, la venue de Woodkid, au sens du détail et de la grandiloquence poussés, suscitera une certaine effervescence.
La billetterie ouverte le 31 mai
Il n’y en aura peut-être pas pour tout le monde cette fois, même si la nécessité de présenter un pass sanitaire pourrait rebuter certains fans de musique.
Il faudra donc faire preuve d’agilité lundi prochain, à partir de 10 heures, afin de mettre la main sur des places pour l’un des cinq soirs de l’édition 2021 du Nice Jazz Festival. Le tarif de l’entrée pour une soirée a été fixé à 29 euros, hors frais de location.
En fonction des annonces gouvernementales, la capacité totale variera entre 1.672 et 2.618 personnes assises.
Rendez-vous sur nicejazzfestival.fr