Yvon Grosso, Président de l’UPE06 (Union pour l’Entreprise) et Honoré Ghetti, Président de la CGPME, ont présenté leurs voeux à la presse à l’hôtel Holiday In de Saint-Laurent du Var (06) Alpes-Maritimes, afin d’évoquer les temps forts de leur activité 2013.
« L’année fut riche en événements : renouvellement de mon mandat pour 3 ans, fonctionnement d’une gouvernance identique à celle des entreprises, que représente l’UPE06.
Annus Horribilis ! 2013, aura été une année d’acharnement fiscal, tant pour les entreprises, que pour les ménages, qui ont subi une pression fiscale jamais égalée. Une année difficile pour notre pays, une situation dégradée, tous les indicateurs économiques et sociaux étant dans le rouge ».
Puis, Yvon Grosso, précisait qu’il n’avait plus confiance. « Le gouvernement fait preuve d’amateurisme dans les problématiques liées à l’économie et à l’emploi. On vit dans le stress : le stress du carnet de commande qui diminue, le stress des marges brutes commerciales, qui sont les plus faibles d’Europe, le stress de l’instabilité fiscale. Dans ce contexte, les investisseurs vont ailleurs ».
Yvon Grosso est formel dans sa conviction : » La solution passe par l’entreprise » et appelle à la « société civile entreprenariale. « L’entreprise n’est pas un enjeu politique, c’est l’un des biens les plus précieux pour notre pays. Alors croyons qu’il y a de nombreuses opportunités à saisir. Il faut préférer l’action, la vraie, celle qui contredit la fatalité, car nous, les patriotes de l’économie, nous croyons à l’audace, au courage et à la force de l’exemple ».
Honoré Ghetti, président de la CGPME : » Que ce soit les politiques de gauche ou de droite, depuis la deuxième guerre mondiale, on a droit à une classe, faite d’énarques, de hauts-fonctionnaires. Sur 577 députés actuellement, il y a 14 chefs d’entreprise, le reste, ce sont des hauts fontionnaires, qui font en sorte de protéger leur carriére et ceux des professionnels de la politique. Notons et n’oublions pas qu’il y a qu’il y a 25% de liquidations judiciaires directes, l’an passé, soit plus de 1500 emplois perdus.
Avec la loi qui interdira le cumul des mandats en 2017, il y aura des places de députés à pourvoir, nous devons nous y préparer. Il n’est pas tolérable qu’en cinq ans, aucun des quatorze élus dans le département, n’ait proposé une loi économique en faveur des entreprises ».
Yvon Grosso : « Nous lancerons avec la CCI NCA, le pacte économique. Le 14 janvier, nous irons à la rencontre des candidats aux élections municipales, pour connaître leurs engagements en faveur du dévoppement économique dans leur commune. Il faut nous mobiliser plus que jamais, pour que chaque maire intègre les dimensions de compétitivité et d’emplois ».