Le train de nuit Paris-Nice relancé en fanfare, avec le premier Ministre à bord!
C’est reparti pour le train de nuit Paris-Nice. Ce qui fut le mythique « Train bleu » qui avait été lancé en 1886, reprend du service après avoir été à l’arrêt depuis plus de trois ans, pour cause de mauvaise rentabilité. Un passager d’honneur sera à bord pour cette reprise : le premier Ministre, Jean Castex.

« Mesdames, Messieurs, votre attention s’il vous plaît« . Ce jeudi 20 mai marque la réouverture de la ligne Paris-Nice en train de nuit. Un trajet d’une douzaine d’heures entre la capitale et la Côte d’Azur qui doit permettre à Jean Castex de mettre en lumière une « concrétisation rapide du plan de relance » français, qui consacre 5,3 milliards au secteur ferroviaire, dont 100 millions pour les trains de nuit.
Mais cette concrétisation ne s’est pas faite, seulement sur un coin de table à Matignon. Elle s’est également faite, sous la forme d’une prise de parole du Premier ministre, à bord du train, parti à 20h52 de Paris. Les passagers ont pu entendre le Premier ministre leur souhaiter la bienvenue à bord du train et leur souhaiter un bon voyage.
« Ce n’est pas votre chef de bord qui vous parle mais votre Premier ministre (…) C’est un honneur et un vrai bonheur de faire ce trajet avec vous », a dit Jean Castex, aux passagers du train. « Je souhaite à chacune et chacun d’entre vous, un agréable voyage (…) Longue vie au Paris-Nice et bon voyage à toutes et à tous », a conclu le chef du Gouvernement.
Parti à l’heure de la gare d’Austerlitz à 20H52, le train est arrivé à 09h11, ce vendredi sur la Côte d’Azur. Soit six heures de trajet de plus qu’en train à grande vitesse. L’Intercités Paris-Nice, dont l’exploitation avait cessé en décembre 2017 faute de rentabilité, reliera tous les jours et dans les deux sens Paris-Austerlitz et Nice-Ville, avec six arrêts dont Marseille, Toulon et Cannes, avec des billets dés 19€.
Jean Castex souhaite mettre en lumière une « concrétisation rapide du plan de relance » qui consacre 5,3 milliards d’euros au secteur ferroviaire, dont 100 millions pour les trains de nuit.
Pour relancer le Paris-Nice, les billets sont proposés à la vente à partir de 19 euros en siège incliné. Mais du fait de la crise du Covid-19, l’occupation des compartiments couchettes est limitée à quatre voyageurs au lieu de six en seconde classe. « En position « tête bêche » afin de maximiser les distances entre les voyageurs », explique la SNCF. Le masque reste obligatoire pendant la nuit.