NICE – HOMMAGE PUBLIC A ANNIE ET BEN VAUTIER

Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et le Conseil municipal vous convient à l’hommage public à Annie et Ben Vautier, partis ensemble dans l’Amour le 5 juin 2024, décédés mercredi à quelques heures d’intervalle, après 60 ans de vie commune dans cette ville de la Côte d’Azur.

 

L’hommage public à son œuvre empreinte de modernité et d’une profonde liberté, aura lieu le jeudi 13 juin 2024 à 10 heures 33, pour « ne pas faire les choses comme tout le monde », sur le miroir d’eau de la Promenade du Paillon à Nice, parc qui traverse le centre-ville.

 La famille fait appel à celles et ceux qui souhaitent déposer des fleurs aux pieds de leurs portraits, et à s’exprimer dans des registres de messages et de dessins, seront ouverts sur place. Les deux cercueils seront ensuite acheminés au crématorium pour une cérémonie privée dans l’après-midi.  

L’entrée du public et de la presse se fera par la Place Masséna à partir de 9 heures. Déjà une dizaine d’artistes niçois a réalisé une fresque, pour rendre hommage à Ben dans la nuit du 5 au 6 juin 2024, après le décès de l’artiste.

J’ai un Palais dans mon cerveau 2012

Son œuvre, J’ai un Palais idéal dans mon cerveau présente un personnage au crâne démesuré. Toujours dessiné à la peinture blanche sur fond noir, l’œuvre est caractéristique du travail de l’artiste, mais se différencie tout de même de ce que l’on connaît habituellement de lui par son dessin. Dans cette cervelle, un Palais idéal aux formes tentaculaires prend place. Le personnage est souriant et porte haut une lettre. Le titre occupe le haut de la composition alors que d’autres écritures gravitent autour du

personnage. Il est écrit : “sex”, “courage”, “gloire”, “angoisse”, “peur”, “tristesse” et “ une lettre pour le facteur cheval”. Par ces mots, l’artiste rappelle les tumultes intérieurs de la création artistique, et rapproche dans le même temps l’œuvre du facteur Cheval aux sentiments. Comme dans l’architecture naïve du facteur, dans laquelle prennent place des textes religieux, la mort, la fraternité et la nature, l’œuvre de Ben renvoie à des notions disparates, se réunissant elles aussi en un seul et même lieu, celui d’une poésie.

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